On retrouve toujours, chez Salomon, une élégance et un raffinement typiquement parisiens, et ce d’autant plus quand il fait appel à un sculpteur pour réaliser ses chevillers. Cette viole d’amour s’inspire d’un instrument à 12 cordes construit vers le milieu du 18ème siècle et conservé à la médiathèque de Paris. Certains détails stylistiques sont empruntés à une autre viole du même auteur, que l’on trouve au catalogue de la collection de la « Orpheon Fundation » . Son corps de 38 cm et ses 6 cordes de jeu permettent une grande aisance dans le jeu soliste et virtuose. L’instrument fait partie de la Calleva Collection de la Royal Academy of Music à Londres.
Cet autre modèle de 39,5 cm est une reproduction fidèle d’une viole d’amour de Salomon (Paris, 1740). Sa 7ème corde de jeu permet de jouer le répertoire du 18ème siècle. Cette viole fait partie de la collection d’instruments du Département de Musique Ancienne de la Haute Ecole de Musique de Genève (HEM – HES-SO).
